lundi 17 décembre 2012

Delarue, un cas psychologique (ou pas) ?

Le cas Delarue m'intéresse, voire, me fascine. Pas pour l'hystérie médiatique qu'il déchaine - quoique. Non, pour autre chose.

Delarue s'est brouillé avec ses parents - une décision que je comprends, vu ce qu'il en a raconté, surtout que mes propres relations avec ems apretns sont mauvaises et je suis bien la première à trouver que si ça ne va pas, il faut cesser de se voir et couper els ponts (au contraire de pas mal de gens qui sont geignards, mais non, mais c'est tes parents tout de même).

Delarue reproche donc un certain nombre de choses à ses parents, dont de ne pas s'être assez occupé de lui.

OK. Mais il adresse ces mêmes reproches aux pontes de Canal +.

« Je travaillais pour Canal Plus, j'étais animateur et producteur salarié de 'La grande famille'. J'avais 28 ans, j'étais dans le 'mood' de la chaîne, une maison capitonnée, un vrai pays des Enfants gâtés. Bref, je ne touchais plus terre. Je m'imaginais que le reste du monde était habité par de pauvres types. En réalité, Canal Plus était un creuset de prétention et de suffisance, du standard à la direction ».

Ce quie st intéressant, c'est qu'il a la même attitude face à ses parents et face à ses ex-patrons, qui ont pourtant fait sa fortune. Il se présente essentiellement comme une victime d'une situation (l'emprise de sa mère, l'univers de Canal).

Je suis certaine (et on ne saurait en douter) que les analyses de Delarue sont juste. Sa mère avait de l'emprise sur lui et l'univers de Canal était (est probablement encore) pourri.

Mais plutôt que d'en tirer le positif, Delarue ne voit que le négatif. C'est une attitude. Ne voir que le mauvais côté des choses. Et, de surcroît, s'en plaindre publiquement (pour devenir une victime en public).

On a tous des trucs à reprocher à tout le monde (et surtout à ses parents et à ses chefs - non ?). Mais le reprocher en public et sans nuance, la seule personne de ma connaissance quif ace cela est mon cousin, un type odieux qui a raté sa vie et empoissone celle de ses parents ; ça n'est que justice car ils ont été très bêtes avec lui, mais il ne le leur laisse pas ignorer et il ne leur fait grâce d'aucun reproche. S'il n'a pas de travail, c'est qu'il ne sait pas garder ses boulots et il ne sait pas les garder car : il n'a pas de relations sociales normales car ses parents ne lui ont pas appris à avoir des relations sociales normales ; c'est aussi car il ne sait pas - véridique - manier un ordi et ça aussi, c'est aprce que ses parents n'en ont pas eu, et qu'ils ne se sont pas rendu compte qu'il avait des lacunes dans des activités de bases de lateralisation ou je ne sais quoi. S'ils avaient perçu ses lacunes, ils auraient pu les contrer, mais cela n'a pas été fait et c'est de leur faute.

Je vous passe les détails, tout est comme ça.

C'est une forme d'esprit, me semble-t-il. Et je vois qu'on peut être au top de la réussite pro et faire ce type de reproche, ou être un looser et le faire... très intéressant, me semble-t-il.



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